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lunedì 21 gennaio 2013

Monsignor Di Noia scrive a tutti i Sacerdoti della San Pio X: non ci resta che piangere...


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Il giornalista de Le Figaro, Jean-Marie Guénois, è riuscito a ottenere una copia della lunga lettera che il modernista, Mons. Augustine Di Noia, vice presidente della Pontificia Commissione Ecclesia Dei, ha indirizzata a Mons. Bernard Fellay, superiore della Fraternità Sacerdotale San Pio X, nel tentativo di convincere Fellay e tutti i Sacerdoti della Fraternità San Pio X ad entrare a far parte del carrozzone "ecumenico" conciliare che ha prodotto la controfigura di ciò che dovrebbe essere la Chiesa Cattolica Apostolica Romana.

Ecco la lettera, in francese, ritenuta completa e fedele all'originale (comprese le intestazioni ).



S.E. Monseigneur Bernard FELLAY Supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X
Avent 2012
Excellence, chers frères prêtres de la Fraternité sacerdotale saint Pie X,
C’est avec joie que j’ai appris la satisfaction que vous a donnée notre dernière déclaration en date du 28 octobre. Il était important d’affirmer de manière publique et autorisée que les relations du Saint-Siège avec la Fraternité sacerdotale saint Pie X restent ouvertes et pleines d’espérance. Jusqu’ici, à part ses décisions officielles, le Saint-Siège s’est, pour différentes raisons, abstenu de rectifier certaines affirmations inexactes au sujet de sa conduite et de sa compétence dans ces relations. Quoi qu’il en soit, vient le moment où, dans l’intérêt de la vérité, le Saint-Siège sera obligé de faire état de certaines de ces indélicatesses. Particulièrement douloureuses ont été les prises de position qui attaquent la mission et la personne du Saint-Père: cela, désormais, demande une réponse.
De récentes prises de position de membres de la Fraternité qui y occupent d’importants postes d’autorité ne peuvent que faire douter de la possibilité effective d’une réconciliation. On pense, en particulier, à des entretiens accordés par le Supérieur du district d’Allemagne, ancien Supérieur général de la Fraternité (18 septembre 2012) et par le premier Assistant général de la Fraternité (16 octobre 2012), ainsi qu’à un récent sermon du Supérieur général (1er novembre 2012). Le ton et le contenu de ces déclarations ont suscité une certaine perplexité sur le sérieux et même sur la possibilité effective d’une poursuite de nos relations. Tandis que le Saint-Siège attend patiemment une réponse officielle de la Fraternité, certains de ses supérieurs tiennent, dans des communications non officielles un langage qui, aux yeux du monde entier, apparaît comme un rejet des dispositions requises pour la réconciliation et la régularisation canonique de la Fraternité dans l’Église catholique.
De plus, en revoyant l’histoire de nos relations depuis les années 1970, on est amené à faire le constat objectif que les termes de notre désaccord au sujet du Concile Vatican II demeurent, en fait, inchangés. Avec son autorité magistérielle, le Saint-Siège a toujours affirmé qu’il fallait interpréter les textes du Concile à la lumière de la Tradition et du Magistère, et non l’inverse, tandis que la Fraternité a insisté pour dire que certains enseignements du Concile sont erronés et donc non susceptibles de recevoir une interprétation en harmonie avec la Tradition et le Magistère. Au fil des ans, cette impasse est restée plus ou moins telle quelle. Tout en permettant un fructueux échange de vues sur des thèmes précis, les trois années de colloques doctrinaux qui viennent à peine de s’achever n’ont pas fondamentalement changé la situation.
Dans ces circonstances, tandis que l’espérance demeure, il est clair qu’un élément nouveau doit être introduit dans nos échanges, si nous ne voulons pas apparaître à l’Église, au grand public et, au fond, à nous-mêmes, comme engagés dans un échange courtois, mais sans issue ni fruit. Il faut développer des considérations nouvelles, de nature plus spirituelle et théologique, qui transcendent les désaccords importants et apparemment insurmontables sur l’autorité et l’interprétation du Concile Vatican II, objet de notre division actuelle; ces considérations seront centrées sur notre devoir de préserver et de chérir l’unité et la paix de l’Église, qui sont voulues par Dieu.
Il me semble opportun d’introduire ces nouvelles considérations sous la forme d’une lettre personnelle pour l’Avent, adressée à vous-même ainsi qu’aux membres de la Fraternité sacerdotale. Son enjeu n’est autre que l’unité de l’Église.

Assisi 1986, "sommo scandalo e offesa a Dio" con la combriccola variopinta e falsa delle religioni mondiali con Giovanni Paolo II...

Assisi 2011, riedizione della scandalo di Assisi questa volta con Benedetto XVI...


Bisognerebbe stare "uniti" con chi fà queste cose?

Di Noia vorrebbe l'unità della fantomatica Chiesa Conciliare che loro stessi, modernisti e promotori di numerose eresie conciliari, hanno contribuito a dividere...
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Le maintien de l’unité de l’Église
Dans ce contexte, les mots de saint Paul reviennent à l’esprit: « Moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous encourage à vivre de manière digne de l’appel que vous avez reçu, avec beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, en vous supportant les uns les autres avec amour, en ayant à cœur de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. De même que votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il n’y a qu’un seul Corps et un seul Esprit. Il n’y a qu’un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous » (Ep 4, 1-6).
Par ces mots, l’apôtre Paul nous invite à garder l’unité de l’Église, l’unité qui est donnée par l’Esprit et nous unit au Dieu unique « qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous» (Ep 4, 6). La véritable unité est un don de l’Esprit, et non le résultat de notre action.
Toutefois, nos décisions et nos actions nous rendent aptes à coopérer dans l’unité de l’Esprit ou à agir contre les motions de l’Esprit. Par conséquent, saint Paul nous exhorte « à vivre de manière digne de l’appel que nous avons reçu » (Ep 4, 1), à vivre en gardant le don précieux de l’unité.
Afin de persévérer dans l’unité de l’Église, saint Thomas d’Aquin remarque que, d’après saint Paul, « il faut cultiver quatre vertus et proscrire les quatre vices qui leur sont opposés » (Commentaire de la Lettre aux Éphésiens, § 191). Que faut-il éviter sur la voie de l’unité ?
L’orgueil, la colère, l’impatience et le zèle désordonné. D’après l’Aquinate, « le premier vice rejeté par [saint Paul] est l’orgueil. Quand une personne arrogante décide de diriger les autres, alors que ces autres, dans leur fierté, refusent de se soumettre, des désaccords surgissent dans la société, et la paix disparaît… La colère est le deuxième vice. Car un colérique est porté à l’injustice, verbale ou physique, ce qui provoque la confusion. …. Le troisième est l’impatience. Parfois, un homme humble et doux, qui s’interdit de provoquer le trouble, ne supporte pas avec patience les attaques effectives ou projetées qu’on porte contre lui. … Le quatrième vice est le zèle désordonné. Le zèle désordonné peut porter sur n’importe quoi; à cause de lui, les hommes vont juger de tout ce qu’ils voient, sans attendre le bon moment ou le bon endroit, et c’est une catastrophe pour la société» (ibid.).
Comment pouvons-nous agir contre ces vices? Saint Paul nous dit: « Ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour » (Ep 4, 2).
D’après l’Aquinate, en nous faisant voir la bonté présente chez les autres et reconnaitre nos propres forces et nos propres faiblesses, l’humilité nous aide à éviter l’esprit de rivalité dans nos rapports avec autrui. La douceur « aplanit les difficultés et préserve la paix » (Commentaire de la Lettre aux Éphésiens, § 191). Elle nous aide à éviter les manifestations désordonnées de colère en nous donnant la sérénité de faire notre devoir avec égalité d’humeur et dans un esprit de paix. La patience nous rend capables de supporter la souffrance pour obtenir le bien recherché, surtout s’il est difficile à atteindre ou si des circonstances extérieures militent contre la réalisation de l’objectif. La charité fait éviter le zèle désordonné en nous donnant de nous soutenir les uns les autres, « en portant les défauts des autres avec charité» (ibid.). Saint Thomas donne ce conseil: « Quand quelqu’un tombe, il ne faudrait pas immédiatement le corriger, à moins qu’il y ait un temps et un lieu pour cela. Il faudrait attendre avec compassion, puisque la charité supporte tout (1 Co 13, 7). Il ne s’agit pas de tolérer par négligence ou complicité, par familiarité ou amitié charnelle, mais par charité. … Nous qui sommes forts, nous devons porter les infirmités des faibles (Rm 15, 1)) (ibid.).
Le prudent conseil de saint Thomas peut nous être utile, si nous acceptons d’être formés par sa sagesse. Au cours des quarante dernières années, nos relations n’ont-elles pas parfois manqué d’humilité. de douceur, de patience et de charité ?
Souvenons-nous de ce qu’a écrit le pape Benoît XVI à ses frères dans l’épiscopat pour expliquer la promulgation du motu proprio Summorum Pontificum : « En regardant le passé, les divisions qui ont lacéré le corps du Christ au cours des siècles, on a continuellement l’impression qu’aux moments critiques où la division commençait à naître, les responsables de l’Église n’ont pas fait suffisamment pour conserver ou conquérir la réconciliation et l’unité; on a l’impression que les omissions dans l’Église ont eu leur part de culpabilité dans le fait que ces divisions aient réussi à se consolider. Ce regard vers le passé nous impose aujourd’hui une obligation: faire tous les efforts afin que tous ceux qui désirent réellement l’unité aient la possibilité de rester dans cette unité ou de la retrouver à nouveau» (Lettre du 7 juillet 2007).
Comment les vertus d’humilité, de douceur, de patience et de charité peuvent modeler nos pensées et nos actions. D’abord, si nous cherchons humblement à reconnaitre la bonté qui existe chez ceux avec qui nous pouvons être en désaccord sur des points même apparemment fondamentaux, nous sommes capables d’examiner des questions disputées dans un esprit d’ouverture et en toute bonne foi. Deuxièmement, si nous avons une véritable douceur, nous pouvons garder un esprit de sérénité, en évitant de parler sur un ton qui divise ou de développer des considérations imprudentes qui offenseront au lieu de favoriser la paix et la compréhension mutuelle. Troisièmement, si nous gardons une vraie patience, nous reconnaitrons que, dans la recherche du bien précieux que nous poursuivons, nous devons vouloir, si nécessaire, accepter la souffrance de l’attente. Enfin, si nous sentons encore le besoin de corriger nos frères, ce doit être avec charité, au bon moment et au bon endroit.
Dans la vie de l’Église, toutes ces vertus visent à préserver « l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » (Ep 4, 3). Si nos rapports sont marqués par l’orgueil, la colère, l’impatience et le zèle désordonné, notre recherche inquiète du bien de l’Église ne nous conduira qu’à l’amertume. Si, d’autre part, la grâce de Dieu nous fait grandir en vérité dans l’humilité, la douceur, la patience et la charité, notre unité dans l’Esprit sera maintenue et nous grandirons plus profondément dans l’amour de Dieu et du prochain, en accomplissant toute la loi que Dieu nous a donnée.
Si nous insistons tant sur l’unité de l’Église, c’est qu’elle reflète la communion de la sainte Trinité et s’opère par elle. Comme nous le lisons dans un sermon de saint Augustin: cc Le Père et le Fils nous ont souhaité d’être en communion avec eux et entre nous; par ce don, qu’ils possèdent tous deux comme s’ils ne faisaient qu’un, ils ont souhaité nous unir à eux et nous unir entre nous par l’Esprit saint qui est Dieu et le don de Dieu » (Sermon 71, 18).
L’unité de l’Église n’est pas une chose que nous obtiendrions pour nous-mêmes par notre propre pouvoir, mais c’est un don de la grâce divine. C’est en reconnaissant ce don qu’Augustin peut dire: « Un ennemi de l’unité n’a pas de part à l’amour de Dieu. Par conséquent, ceux qui sont en dehors de l’Église n’ont pas l’Esprit saint » (Lettre 185, § 50). Voilà des mots qui glacent: un ennemi de l’unité devient ennemi de Dieu, car il rejette le don que Dieu nous a fait. « Comment prouver que nous aimons notre prochain ? » demande saint Augustin. « En ne brisant pas son unité, car nous observons la charité» (Homélies sur la première lettre de saint Jean 2, 3). Écoutons ce que dit saint Augustin à ceux qui divisent l’Église: « Vous n’avez pas la charité, parce que, au nom de votre honneur, vous provoquez des divisions dans l’unité. Comprenez donc par là que l’Esprit vient de Dieu …. Vous vous écartez vous-mêmes de l’unité du monde, vous divisez l’Église par des schismes, vous lacérez le corps du Christ. Il est venu dans la chair pour le rassembler ; vous, vous criez pour le déchirer » (ibid. 6, 13).
Comment pouvons-nous éviter de devenir des ennemis de Dieu ? « Que chacun interroge son cœur. Si quelqu’un aime son frère, l’Esprit de Dieu habite en lui. Qu’il regarde, qu’il s’éprouve lui-même sous le regard de Dieu! Qu’il voie s’il existe en lui un amour de la paix et de l’unité, un amour de l’Église répandue sur toute la terre! » (ibid. 6, 10). Comment donc nous comporter avec ceux dont il nous est difficile d’être les amis? Écoutons saint Augustin: « Aimez vos ennemis de manière à souhaiter les avoir pour amis ; aimez vos ennemis de manière à en faire des compagnons » (ibid. 1, 9). Pour Augustin, la forme authentique de l’amour ne peut être qu’un don de Dieu: « Demandez à Dieu de pouvoir vous aimer les uns les autres. Vous devriez aimer tous les hommes, même vos ennemis, non parce qu’ils sont vos frères, mais parce qu’ils peuvent le devenir, de manière à pouvoir être toujours embrasés de l’amour fraternel, soit pour celui qui est devenu votre frère, soit pour votre ennemi, si bien qu’en l’aimant, il puisse devenir votre frère » (ibid. 10,7).
L’exemple de l’amour qui transforme nos ennemis en amis nous vient, en dernière analyse, du Christ lui-même: « Aimons-nous, car il nous a aimés le premier (4, 19). Comment aimerions-nous, s’il ne nous avait aimés le premier? Par son amour, nous sommes devenus ses amis, mais il nous a aimés comme ennemis, de manière à faire de nous ses amis. Il nous a aimés le premier et nous a accordé les moyens de l’aimer » (ibid. 9, 9).
Pour saint Augustin, l’unité de l’Église vient donc de la communion de la Bienheureuse Trinité et doit être maintenue, si nous voulons rester en communion avec Dieu même. Par la grâce de Dieu, nous devons préserver cette unité avec une grande détermination, même si cela implique des souffrances et une patiente endurance: « Supportons le monde, supportons les tribulations, supportons le scandale des procès. Ne rebroussons pas chemin. Tenons bon dans l’unité de l’Église, tenons bon dans le Christ, tenons bon dans l’amour. N’abandonnons pas les membres de son épouse, n’abandonnons pas la foi, de manière à pouvoir être glorifiés en sa présence, et nous serons en sûreté en lui, dès maintenant par la foi, et plus tard par la vision, dont l’Esprit saint nous a donné le gage » (ibid. 9, 11).

 
 Qui sotto Di Noia dice che i Sacerdoti della Fraternità devono mantenere lo zelo e il carisma di Monsignor Lefebvre: "Che viene chiesto nella situazione attuale? Di non perdere lo zelo del vostro fondatore, Mons. Lefebvre. Lungi da ciò! Al contrario, vi viene chiesto di riaccendere la fiamma del suo zelo per la formazione di uomini al sacerdozio di Gesù Cristo".
Interessante, dopo la falsa sospensione a Divinis, la falsa scomunica e numerosi insulti questo signorotto modernista chiede ai Sacerdoti della San Pio X di mantenere ciò che monsignor Lefebvre è stato. Forse il Sign. Di Noia non sà che se facessero veramente questo respingerebbero, con ignominia, qualsiasi rapporto con gli assasini della fede Conciliari. Forse scrive ciò perche' sà che in molti oramai non hanno più lo zelo e il carisma del Fondatore della Fraternità San Pio X...


Fideliter n°66 Setembre Ottobre 1988

"Riguardo alla ripresa dei contatti con Roma. Porrò la questione sul piano dottrinale:"Siete d'accordo con le grandi encicliche dei Papi che vi hanno preceduto? Siete d'accordo con "Quanta Cura" di Pio IX, "Immortale Dei" e "Libertas" di Leone XIII, "Pascendi" di San Pio X, "Quas primas" di Pio XI, "Humani Generis" di Pio XII. Accettate ancora il giuramento antimodernista? Siete ancora per il Regno Sociale di NSGC? Se non accettate la dottrina dei vostri predecessori è inutile di parlare. Finche non avrete accettato di riformare il Concilio considerando la dottrina di questi Papi che vi hanno preceduto nessun dialogo è possibile. E’ inutile. Cosi le posizioni sono più chiare. (Conferenza tenuta al ritiro sacerdotale a Econe il 4 settembre 1987 "Sous la Banniere" n.133 ottobre 2007 p.4 

 "Bisogna tenere, assolutamente tenere, tenere ad ogni costo. E adesso vengo a quello che senza dubbio vi interessa; ma io dico: Roma ha perso la fede, cari amici, Roma è nell'apostasia. Queste non sono parole, non sono parole (sparate) in aria che vi dico, è la verità! Roma è nell'apostasia. Non si può più dare fiducia a questa gente. Hanno abbandonato la Chiesa, abbandonano la Chiesa, e sicuro, sicuro, sicuro. L'ho riassunto al cardinale Ratzinger in poche parole, perche diciamo che è difficile di riassumere tutta questa situazione; ma gli ho detto: "Eminenza, veda, anche se Voi ci accordaste un vescovo, anche se Voi ci accordaste una certa autonomia rispetto ai vescovi, anche se Voi ci accordaste tutta la liturgia del 1962, se ci accordaste di continuare i seminari della Fraternità, come lo stiamo facendo ora, noi non possiamo collaborare, e impossibile, impossibile, perche lavoriamo in due direzioni diametralmente opposte: Voi lavorate alla decristianizzazione della società, della persona umana e della Chiesa e noi invece lavoriamo alla cristianizzazione. Ecco che non ci si può capire".
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La place de la Fraternité sacerdotale dans l’Église
Que vous est-il donc demandé dans la situation présente ? Non pas de perdre le zèle de votre fondateur, Monseigneur Lefebvre. Loin de là ! Au contraire, il vous est demandé de raviver la flamme de son zèle ardent pour la formation des hommes au sacerdoce de Jésus-Christ. Le moment est sûrement venu d’abandonner la rhétorique âpre et contre-productive qui a surgi au cours des années passées.
Retourner au charisme jadis confié à Monseigneur Lefebvre, le charisme de la formation des prêtres dans la plénitude de la Tradition catholique pour entreprendre auprès des fidèles un apostolat qui jaillisse de cette formation sacerdotale. Voilà le charisme que l’Église discerna lorsque la Fraternité sacerdotale saint Pie X fut approuvée en 1970. Nous n’avons pas oublié le jugement élogieux porté par le Cardinal Gagnon sur le séminaire d’Écône en 1987.
Le charisme authentique de la Fraternité consiste à former des prêtres pour le service du peuple de Dieu, non à se donner la mission de juger et de corriger la théologie ou la discipline d’autrui dans l’Église. Vous aurez à vous centrer sur la transmission d’une formation philosophique, théologique, pastorale, spirituelle et humaine à vos candidats, pour qu’ils puissent prêcher la parole du Christ et agir comme des instruments de la grâce de Dieu dans le monde, en particulier par la célébration solennelle du saint Sacrifice de la Messe. Il faudra certainement prêter attention aux passages du Magistère qui vous semblent difficiles à concilier avec l’enseignement magistériel, mais ces questions théologiques ne devraient pas constituer le centre de votre prédication ou de votre formation.
Sur la question de savoir qui est compétent pour corriger un abus, nous pouvons considérer le cas de saint Pie X et de ses interventions dans le domaine de la musique sacrée. En 1903, saint Pie X promulgua le célèbre motu proprio Tra le sollecitudini, qui promouvait dans toute l’Église une réforme de la musique sacrée. Ce document marquait l’aboutissement de deux initiatives antérieures de Giuseppe Sarto: un votum sur la musique sacrée écrit à la demande de la Sacrée Congrégation des Rites en 1893, et une lettre pastorale sur la réforme de la musique sacrée dans l’Église de Venise publiée en 1895.
Ces trois documents avaient substantiellement le même contenu. Pourtant, le premier était une liste de suggestions pour la Curie romaine, le deuxième une instruction pour les croyants placés sous la juridiction du Patriarche de Venise, et le troisième une série de dispositions valables pour l’Église universelle. En tant que Pape, saint Pie X avait l’autorité nécessaire pour signaler les abus en matière de musique sacrée dans le monde entier, tandis que, comme évêque, il ne pouvait intervenir que dans son diocèse. Par ses prescriptions disciplinaires et doctrinales, saint Pie X pouvait traiter les problèmes dans l’Église sur un plan universel, précisément à cause de son autorité universelle.
Même si nous sommes convaincus que notre point de vue sur une question particulière disputée est le bon, nous ne pouvons pas usurper la mission du Souverain Pontife en nous arrogeant le droit de corriger publiquement les autres dans l’Église. Nous pouvons proposer et chercher à influer, mais non pas manquer de respect à l’égard des autorités locales légitimes ou agir contre elles. Nous devons respecter le genre propre de différentes sortes d’instances: c’est la foi qu’il faudrait prêcher dans nos chaires, et non la dernière interprétation de ce que nous croyons problématique dans un document magistériel. Ce fut une erreur de faire de tout point difficile de l’interprétation théologique de Vatican II la matière d’une controverse publique, en cherchant à pousser ceux qui ne sont pas compétents en théologie à adopter notre point de vue au sujet de points théologiques délicats.
L’Instruction Donum Veritatis sur la vocation ecclésiale du théologien (Congrégation pour la Doctrine de la Foi, 1990) affirme qu’un théologien peut « se poser des questions portant, selon les cas, sur 1′opportunité, sur la forme ou même le contenu d’une intervention du Magistère », bien que « la volonté d’acquiescement loyal à cet enseignement du Magistère en matière de soi non irréformable doive être la règle » (§ 24). Toutefois, un théologien « ne présentera pas ses opinions ou ses hypothèses divergentes comme s’il s’agissait de conclusions indiscutables. Cette discrétion est commandée par le respect de la vérité ainsi que par le respect du Peuple de Dieu (cf. Rm 14, 1-15; 1 Co 8 ; 10, 23-33). Pour les mêmes raisons, le théologien renoncera à leur expression publique intempestive » (§ 27).
Si, après une intense, patiente et loyale réflexion de sa part, des difficultés demeurent, « c’est un devoir /pour le théologien de faire connaître aux autorités magistérielles les problèmes que soulève un enseignement en lui-même, dans les justifications qui eI1 sont proposées ou encore dans la manière selon laquelle il est présenté, Il le fera dans un esprit évangélique, avec le désir profond de résoudre les difficultés. Ses objections pourront alors contribuer à un réel progrès, en stimulant le Magistère à proposer 1′enseignement de l’Église d’une manière plus approfondie et mieux argumentée. – Dans ces cas, le théologien évitera de recourir aux mass media plutôt que de s’adresser à l’autorité responsable, car ce n’est pas en exerçant ainsi une pression sur 1′opinion publique que 1′on peut contribuer à la clarification des problèmes doctrinaux et servir la vérité » (§ 30).
Cette partie de la tâche du théologien menée dans un esprit loyal et animée par l’amour de l’Église, peut parfois être difficile. « Ce peut être un appel à souffrir dans le silence et la prière, avec la certitude que si la vérité est vraiment en cause, elle finira nécessairement par s’imposer » (§ 31).
Toutefois, un examen critique des actes du Magistère ne doit jamais devenir une sorte de « magistère parallèle » des théologiens (cf. § 34), car il doit être soumis au jugement du Souverain Pontife, qui a « la tâche de préserver l’unité de l’Église, avec la sollicitude d’offrir à tous l’assistance pour répondre avec les moyens opportuns à cette vocation et grâce divine » (Lettre apostolique Ecclesiae unitatem § 1). Nous voyons donc que, pour ceux qui, dans l’Église, ont le devoir ou la mission canonique d’enseigner, il y a place pour un engagement vraiment théologique et non polémique avec le Magistère. Intellectuellement parlant, de toute façon, nous ne pouvons pas nous centrer uniquement sur la controverse. Les problèmes théologiques difficiles ne peuvent être adéquatement traités que par l’analogie de la foi, c’est-à-dire la synthèse de tout ce que le Seigneur nous a révélé. Nous verrons chaque doctrine et article de foi comme soutenant les autres et apprendre à comprendre les liens internes qui existent entre chacun des éléments de notre foi.
Pour entreprendre des études de théologie, nous devons avoir une expérience culturelle, biblique et philosophique adéquate. Je pense, par exemple, à un passage du Code de Droit canonique de 1917 reproduit dans l’introduction de Denziger à l’édition anglaise de la Somme Théologique: « Les religieux qui ont déjà fait leurs humanités devront étudier la philosophie pendant au moins deux ans, et la théologie pendant quatre ans, en suivant l’enseignement de saint Thomas et en accord avec les instructions du Siège apostolique» (CIC 1917, can. 589). Considérons la sagesse de cette directive: la théologie doit être entreprise par ceux qui ont été formés aussi bien dans les humanités qu’en philosophie. La Congrégation pour l’Éducation catholique a récemment demandé que l’étude de la philosophie dure trois ans pendant la formation au sacerdoce. Sans cette ouverture, notre recherche théologique n’aura pas le riche terreau de culture sur lequel la foi s’enracine et qui est indispensable pour une pleine compréhension des concepts et des termes philosophiques qui sous-tendent les formulations doctrinales de l’Église.
Si nous nous centrons seulement sur les questions les plus difficiles et les plus controversées, – qui doivent, certes, faire l’objet d’une grande attention – nous pouvons finir par perdre le sens de l’analogie de la foi et nous mettre à voir la théologie surtout comme une sorte de dialectique intellectuelle sur des sujets conflictuels plus que comme un engagement de la sagesse avec le Dieu vivant qui s’est révélé à nous en Jésus Christ et qui, par l’Esprit saint, inspire notre travail, notre prédication et notre action pastorale.

Conclusion
Avec sa façon magnanime d’exercer le munus Petrinum, le pape Benoît XVI est extrêmement désireux de surmonter les tensions qui ont existé entre l’Église et votre Fraternité. Une réconciliation ecclésiale immédiate et totale mettra-t-elle fin aux soupçons et à la méfiance qui ont surgi de part et d’autre ? Sans doute pas si facilement.
Mais ce que nous cherchons n’est pas une œuvre humaine: nous cherchons la réconciliation et la guérison par la grâce de Dieu, sous la conduite aimante du Saint-Esprit. Rappelons-nous les effets de la grâce articulés par saint Thomas: guérir l’âme, désirer le bien, réaliser le bien qu’on s’est proposé, persévérer dans le bien et, pour finir, obtenir la gloire (cf. Somme Théologique la Irae, 111, 3).
Nos âmes ont d’abord besoin d’être guéries, purifiées de l’amertume et du ressentiment nés de trente ans de soupçons et de tourments de part et d’autre. Nous devons prier le Seigneur de nous guérir de toutes les imperfections qui sont venues précisément à cause des difficultés, surtout du désir d’autonomie qui est, en fait, étranger aux formes traditionnelles de gouvernement dans l’Église. Le Seigneur nous donne la grâce de désirer certains biens: en ce cas, le bien d’une unité et d’une communion ecclésiales totales. C’est un désir que bon nombre d’entre nous partagent, humainement parlant, mais ce que nous avons besoin de recevoir du Seigneur, c’est la communication de ce désir à nos âmes, de manière à nous faire désirer le ut unum sint avec le désir même du Christ. C’est seulement alors que la grâce de Dieu nous permettra de réaliser le bien que nous nous proposons. C’est Lui qui nous pousse à chercher une réconciliation et la porte à son achèvement.

Voici venu le moment d’une grâce extraordinaire : saisissons-le de tout notre cœur et de tout notre esprit. En nous préparant â la venue du Sauveur du monde au cours de cet Avent de l’Année de la Foi, prions et espérons avec confiance: ne pouvons-nous pas aussi espérer la réconciliation, attendue depuis longtemps, de la Fraternité sacerdotale saint Pie X avec le Siège de Pierre ? Le seul avenir imaginable pour la Fraternité sacerdotale saint Pie X se trouve sur le chemin d’une pleine communion avec le Saint-Siège, dans l’acceptation d’une profession de foi inconditionnelle en sa plénitude, et donc avec une vie sacramentelle, ecclésiale et pastorale convenablement ordonnée.

Ayant reçu de Pierre la charge d’être un instrument de réconciliation de la Fraternité sacerdotale, j’ose faire miennes les paroles de Paul en nous exhortant à « vivre fidèlement 1′appel reçu, avec beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, en nous supportant les uns les autres avec amour, en ayant à cœur de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix ».

Sincèrement vôtre dans le Christ,

+ J. Augustine Di Noia, O.P.
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Nella speranza, cattolica, che i Sacerdoti della San Pio X non cedano alle lusinghe moderniste "conciliari", riproponiamo questo scritto di Monsignor Lefebvre affinchè, se mai leggessero questo articolo, rimangano nello zelo e carisma del fondatore della Fraternità Sacerdotale San Pio X....


"(…) Sono convinto che si scoprirà poco a poco che il Vaticano II ha a che fare con una loggia massonica! Né più né meno. Lo si scoprirà, forse, di qui a breve. Verranno pubblicati dei nomi con le appartenenze massoniche, con i gradi di massoneria, con le appartenenze alle logge!..
Non può essere altrimenti! Eseguono alla perfezione il lavoro delle logge massoniche per non essere, almeno, dei sostenitori delle logge massoniche. Non è possibile, non è possibile! E tutto ciò si verifica in ogni settore. Non è possibile che il Papa, ispirato dallo Spirito Santo e sostenuto dallo Spirito Santo per bocca di Nostro Signore Gesù Cristo, possa fare una cosa del genere. In questo, sono d’accordo con voi, non è possibile, è incompatibile.
Questa distruzione della Chiesa, questa distruzione del Regno sociale di Nostro Signore Gesù Cristo, questa distruzione della fede cattolica in ogni campo: tutti i catechismi, le università, le scuole cattoliche, le congregazioni religiose, i seminari. 
Ovunque si guardi, vi è la distruzione sistematica di tutta la Chiesa! Voluta da tutte le riforme approvate dal Vaticano II. Perché il Vaticano II è stato, direi, ciò che ha permesso di fare le riforme. Ciò che bisognava fare, erano le riforme! Il Vaticano II, con termici equivoci, ha permesso di dare avvio alle riforme. Ed era proprio questo lo scopo! Il Vaticano II è stata la rampa di lancio che ha permesso tutto questo!
Dunque, si può dire del Santo Padre: in realtà, non è possibile che un Papa possa fare questo! Dunque, non è Papa! Beh, il ragionamento non fa una piega! Il ragionamento non fa una piega!
Io non ne so nulla!.. Io non dico che sia così!.. Io dico, ci sono diverse ipotesi! Questa potrebbe essere un’ipotesi attendibile... E’ possibile che venga a galla! Io non ne so nulla, io non ne so nulla… Secondo me, vedete, non è ancora chiara… Ma un giorno verrà a galla, e non si tratta di cose impossibili. A questo proposito, ci sono state delle apparizioni che lo hanno detto, e queste apparizioni sono state riconosciute dalla Santa Sede! Parliamo di Fatima! Parliamo di La Salette! Hanno detto che il demonio sarebbe salito sino al gradino più alto della Chiesa!
Io non ne so nulla, non so se il gradino più alto si riferisce al Segretario di Stato e si ferma lì, o se va ben oltre e arriva fino al Papa! Io non ne so nulla. Fino a colui che si dice Papa… io non lo so. E voi lo sapete, non è una cosa impossibile. E i teologi hanno studiato il problema. I teologi hanno studiato il problema per sapere se sia una cosa possibile, per esempio, che una papa possa essere eretico, quindi scomunicato, quindi tutti i suoi atti illegittimi e invalidi.
E se, per ipotesi, - io non so nulla, di nuovo non mi fate dire cose che non dico, io non lo so! – ma alla fine, premesso che lo si scopra, si scoprisse pian pianino la sua appartenenza alla massoneria... Immaginate che il Papa sia stato iscritto ad una loggia massonica prima della sua elezione! Era già scomunicato!

Scomunicato, quindi la sua elezione è invalida! Non può essere Papa! E noi avremmo, nel frattempo, un Papa che non è Papa!
Sono cose possibili! Ancora una volta non dico che sia così. Ma, cosa volete, nella situazione in cui ci troviamo, dobbiamo cercare una soluzione! Ci troviamo davanti ad una problema quasi irrisolvibile. Teologicamente, direi, teologicamente quasi irrisolvibile, quindi si cerca una soluzione!
Si vogliono distruggere tutti gli stati cattolici! Non si vuole più il Regno Sociale di Nostro Signore Gesù Cristo! Ebbene, che la Chiesa si presti a quest’opera gigantesca e demoniaca è inverosimile! Inverosimile! E’ talmente, talmente abominevole! E’ talmente spaventoso! Spaventoso!
Vedete, a questo riguardo, io sono personalmente convinto che i princìpi massonici siano entrati nella Chiesa in occasione del Concilio. Tutto il Concilio è stato equivoco, e tutto ciò è stato occultato bene. Peraltro, ci sono dei testi molto significativi, vero? Prendiamo Gaudium et Spes. Ci sono delle cose in Gaudium et Spes del tutto insensate!
Per esempio, l‘indipendenza della cultura laica. C’è tutto un capitolo sulla cultura in Gaudium et Spes, ove si dice che la “cultura laica deve essere indipendente dalla religione”. Di nuovo, il Regno di Nostro Signore Gesù Cristo non si estende nemmeno più sulla cultura. L’uomo, vedete, può liberarsi della legge morale quando, per esempio, si esprime attraverso l’arte o cose del genere. Di liberazione in liberazione, si tratta sempre di liberazione da Nostro Signore Gesù Cristo, si abbandona Nostro Signore Gesù Cristo! E questo lo si è applicato a tutto, a tutto."
"E quando ad un incontro di teologi – c’erano 150 teologi a Bruxelles – il cardinale Suenens ha detto: “il Concilio, è l’89 della Chiesa”! Ah ah, ma pensa, pensa, pensa, l’89 della Chiesa! (intendi: "il 1789 della Chiesa"-ndr) Tutto questo è sintomatico, è chiaro! E allora, per quanto mi riguarda, io soffro. Quando penso che talvolta qualche sacerdote amico, o molto ben sistemato, simpaticamente mi dice: “Ah no, no, no, non parlate male del Concilio, non parlate male del Concilio, ve ne supplico. Non del Concilio. Delle riforme, dell’interpretazione del Concilio, tutto ciò che volete, ma non del Concilio!”
Ma suvvia, è una fesseria! E’ in nome del Concilio che fanno le riforme. Tutte le riforme vengono fatte pubblicamente. Per farla breve, quando parlano della riforma della messa, quando parlano della riforma liturgica in nome di una certa idea, di una certa costituzione, di una certa dichiarazione, e ancora quando fanno tutte le trasformazioni politiche, è in nome della libertà religiosa. Quindi, per loro è tutto chiaro. Per loro, è il Concilio che vuole tutto questo. Bene, ma sono loro che hanno fatto il Concilio! Sono loro che lo hanno diretto!
Quando pensiamo che oggigiorno si pubblica ovunque, nelle riviste - l’avevo già visto in una rivista tedesca e l’ho ritrovato in una rivista italiana di Roma -  tutto il pedigree massonico del Cardinale Liénart, pubblicato con tanto di foto in piena Roma nella rivista Chiesa Viva, una rivista molto, molto, molto, vi confesso, molto moderata, una rivista che definirei di persone dai principi cattolici, o comunque di questo genere: allora, in una rivista di questo tipo, in piena Roma, foto di questo cardinale, tutte le sue appartenenze, tutti i suoi gradi e quando è salito da un grado all’altro, e tutte le logge di cui ha fatto parte, tutte queste cose… Si tratta, in pratica, di un uomo che ha guidato il gruppo liberale del Concilio e che ha dominato il Concilio; e costui è molto amico del Santo Padre, bisogna assolutamente dire le cose come stanno! Il cardinale Liénart, il cardinale Frings, il cardinale Alfrink, il cardinale Suenens erano amici del Santo Padre. Il cardinale Döpfner, è lui che lo ha nominato moderatore del Concilio, non possiamo negarlo. E’un dato di fatto che fossero amici del Santo Padre. E noi, noi siamo stati, si può dire, emarginati dal Concilio; noi che avevamo difeso la Tradizione, i 250 che difendevano la Tradizione sono praticamente rimasti orfani e mai abbiamo avuto alcuna eco presso il Santo Padre.
Il cardinale Larraona ha redatto un atto che ho conservato, e che vorrei pubblicare presto, con la risposta del Santo Padre, sulla collegialità, durante il Concilio. Si affronta il pericolo della collegialità, che è addirittura una democratizzazione episcopale, assolutamente pericolosa: il Santo Padre ha risposto: “Non capisco, non capisco cosa vogliate dire. E poi, nonostante tutto, la maggioranza dei vescovi è favorevole”. Cosa significa “la maggioranza dei vescovi è favorevole…”, è pazzesco! E così, da quel momento, il cardinale Larraona è stato perseguitato dal Santo Padre, ed è morto anche di dolore, quel povero cardinale Larraona, perseguitato, come pure il cardinale Ottaviani - che viene mandato in pensione adesso, ma che deve morire di dolore davanti a tutto ciò che succede – anche lui messo da parte; e il cardinale Palazzini, anche lui nominato per essere allontanato dalla Congregazione del Clero, anche lui ignorato. Non conta nulla a Roma. Lo stesso si dica per il cardinale Oddi. Tutti i Tradizionalisti sono stati scartati, nessuna funzione e tutti disgraziatamente, bisogna dire disgraziatamente, bocche tappate!
Allora, come diceva il cardinale Staffa, “ma aspettate, aspettate, state zitto, cambierà, cambierà, perché vi siete tanto affannato, a quale pro, per manifestare la vostra disapprovazione…” Ed io gli dissi: ”Ma, sentite, voi ora siete dietro la vostra scrivania, è tutto facile ovviamente, voi aspettate, dietro la vostra scrivania, aspettate ancora due o tre anni poi cambierà, vero?, ma tranquillamente, dietro la vostra scrivania di Presidente della Signatura Apostolica e così, nel frattempo, milioni di anime si perdono, vanno all’inferno a causa di questo abbandono dei cardinali e dei vescovi, anche tradizionalisti, che non dicono niente a nessuno”.
O come anche Monsignor Graber, che mi ha scritto ancora 15 giorni fa dicendomi:” Monsignore, vi supplico, accettate il Novus Ordo, accettate non so cosa, è gravissimo, sarete fuori dalla Chiesa, sarete…” Allora ho risposto dicendogli: “Ma senta, se giudicassi secondo il suo scritto Atanasio e la Chiesa di oggi, lei è ben più severo di me sul Concilio, lei parla delle influenze massoniche nel Concilio… Ma io non ne ho ancora mai parlato, ne parlo adesso perché la cosa comincia ad essere chiara, ma non ne ho mai parlato, è lei che ne ha parlato. E allora, come può chiedere proprio a me di accettare le riforme ed il Concilio che lei dice essere influenzati dalla massoneria. Come può farlo?”
Ebbene, è inaudito, sarebbe inaudito. Persino davanti a Monsignor Graber… E non parliamo ovviamente di D’Ambrois, di Monsignor Moriot, che voi conoscete, amici, amici fraterni direi: “Allora, Monsignore, sottomettetevi, sottomettetevi, andate a dire al Santo Padre che riconoscete ogni cosa, poi dopo andate sulla tomba di San Pietro a pregare e vedrete come stanno le cose, tutto si aggiusterà, e quando voi sarete…
Certo, come sosteneva Monsignor Benelli, che mi disse: “Monsignore, bisogna firmare, dovete sottoscrivere che vi siete sbagliato, che accettate il Concilio, che accettate tutte le riforme postconciliari, che accettate tutte le direttive di Roma, che accettate la nuova messa, - e mi mette in mano un messale del Novus Ordo – e che accettate di trascinarvi dietro tutti i vostri adepti…”
“Ma io non ho degli adepti, non ho degli adepti…”, risposi.
“Come? E tutti quelli che vi seguono?”
“Tutti quelli che mi seguono o che non mi seguono, sono tutti nella stessa situazione, si trovano tutti in una situazione della Chiesa che è intollerabile, che è inaccettabile, si perderà la fede, si diventerà protestanti. E allora reagiscono. Capita che per molti vescovi che hanno dei seminari io sia un esempio, un po’ come un faro in mezzo all’oceano. Allora, le persone che la pensano come noi si riuniscono, Ecône diventa un simbolo, ma non sono io che condiziono il loro modo di pensare, sono sufficientemente intelligenti da sapere che non ci si può sottomettere a ciò che capita attualmente nella Chiesa.  Vediamo bene che non è possibile, perché oggi ciò che Roma propone è avvelenato, sta succedendo qualcosa di molto grave, vogliono annientare le nostre anime, portandole alla perdizione.
Noi non vogliamo, non vogliamo nessuna religione universale, nessuna religione sincretista, nessuna religione mezzo massonica e mezzo non so cosa, sentimentale – vero? – che porterebbe all’unione di tutti gli uomini di tutte le religioni.
Non lo vogliamo, a nessun prezzo, a nessun prezzo! "

2 commenti:

  1. Mons. Di Noia ci chiede cose che gia' in altri tempi altri egregi gerarchi della Chiesa ci hanno chiesto, ma che il nostro grande Vescovo Lefebvre non ha mai accettato. Prima di chiedere, gli egregi gerarchi, devono andarsi a rivedere tutto il disastro che hanno combinato negli ultimi 50 anni, devono rinnegarlo davanti al mondo e davanti a Dio (se ci credono ancora), quindi devono fare giuramento pubblico di ritornare ad essere Cattolici, di dire che l'unica Chiesa e' La CHIESA CATTOLICA e chi non e' cattolico non puo' entrarci prima di convertirsi al Cattolicesimo. Devono rinnegare se stessi e prendere sulle spalle la Croce e seguire Cristo. Per 50 anni hanno rinnegato tutto, avevavo costruito una nuova chiesa, una nuova dottrina, una nuova religione, si sentono parte integrante e riconoscono tutte le religioni false e pagane, e quando si parla del DIO TRINITARIO, DELLA CHIESA BIMILLENARIA E DI TUTTA LA SUA TRADIZIONE,si discostano come se la Chiesa Cattolica fino al 1960 fosse stata una Chiesa lebbrosa. Invece gioscono quando trattano alla pari con tutte le religioni false e pagane e bastonano quando un cristiano dice di essere un vero Cattolico. Non fanno altro che dire che la chiesa (la loro chiesa) nasce con il conciliabolo Vat.II. - Non e' assolutamente possibile trattare con dei medici che per 50 anni ti hanno dato il veleno per ucciderti ed ora ti dicono che vogliono darti una medicina che ti salva la vita. Io me ne guardo bene da questi falsi medici che con l'inganno vogliono darmi altro veleno per distruggermi e farmi morire, cos' possono togliersi davanti l'ultimo baluardo che li ostacola. Chi si dichiara Cattolico non tradisce Cristo per avere in mano il potere del mondo. Non dimentichero' mai quel pezzo del Vangelo "LE TENTAZIONI DI CRISTO", Gesu' non si e' messo in ginocchio davanti al demonio, ma ha detto solo il Padre Suo va adorato - VA VIA SATANA VAI AVANTI CON LA TUA FALSA CHIESA, TANTO ARRIVERA' ANCHE PER VOI IL GIORNO DEL GIUDIZIO E DOVRETE RENDERE CONTO AL VERO DIO, QUEL DIO CHE PERDONA I POVERI DI CUORE E DI SPIRITO, MA RENDE GIUSTIZIA AGLI INGANNATORI, -
    Dio ha creato il Paradiso per chi lo ama e lo segue e l'inferno per i traditori e per i peccatori che non si pentono e convertono.

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  2. Leggere bene anche il finale di mons Lefebvre...

    Allude ma non osa spingersi più in là di tanto. Ma allude anche che si capirà di certo in futuro se un papa è veramente un papa o , se massone è scomunicato e quindi papa invalido!

    Nessuno saprà mai per certo perchè ovviamente non vi sarà nessuno che dirà che Roncalli è stato massone o Montini o Woytila o Ratzinger .
    Ciascun segretario starà zitto e quantomeno sarà in accordo con il massone e non avrebbe alcun interesse a divulgare la notizia, ma è certo che potremo valutare gli indizi.
    E di indizi ora, informandosi, ve ne è un vagone!
    "Dai frutti li riconoscerete..."

    E chi non li riconosce è perchè o non è più cattolico o non lo è mai stato.
    Amen.

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